Une mini-serre pour le Keiki

ça fait longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles du keiki que nous avons séparé de sa mère.

A l'issue de l'opération précédente, le keiki était dans un pot en verre rempli d'écorce à orchidée.

Deux jours plus tard, les feuilles ont commencé à mollir. LX a découpé le fond d'un petit pot en plastique (type pot noir dans lequel on vend les plants de ciboulette), l'a garni d'écorce à orchidée, l'a disposé tête en bas sur une assiette recouvert d'un linge mouillé et à posé le keiki mou au fond du pot (sur le dessus de cette installation si vous avez bien tout suivi).

Les trous au sommet du pot permettaient aux racines de suivre leur direction naturelle, et le linge mouillé permettait d'hydrater la plante en douceur. Le ramolissement a cessé, mais les feuilles du keiki étaient ridées.

Entre temps, LX avait planté tous les plants de tomates de la mini-serre. Il était donc temps de passer à l'étape 3 du protocole:

Il a recouvert le bac de la mini-serre de billes d'argile, puis, il a recouvert le tout d'un tapis de sphaigne et y a mis le pot du keiki.

LX a aussi mis sous serre notre première orchidée qui a souffert du déménagement l'année dernière et s'est fait attaquée par les escargots un soir de printemps ou je l'avais fait dormir à la belle étoile (on dit que les chaud-froid printanniers leur font du bien).

Vous remarquerez que l'une des racines de l'orchidée-vétérante repart.

Surtout, voyez comme le keiki a retrouvé ces feuilles lisses.

Ce qui est amusant (on en tirera les enseignements qu'on voudra), c'est que les racines du keiki portent les marques de leur petit coup de mou du début de l'été.

Fou, non?